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Comptines pour enfants seulement / Abed Azrié, comp.
Musique audio
Edité par Nocturne - 2005
Ce disque est le fruit d’une belle rencontre et de la complicité d’un compositeur, Abed Azrié et d’un chœur d’enfants âgés de neuf à douze ans, à la conquête d’un jeune public sans frontière. Tour à tour solistes et choristes, les enfants se promènent dans la musique d’Abed Azrié avec aisance et rigueur. Leurs voix fraîches et leur entrain font que petits ou grands, on a aussitôt envie de fredonner ces comptines malicieuses. L’univers des enfants, leurs rêves et leur quotidien sont chantés avec un vocabulaire familier où diction et phonétique deviennent plaisanteries, danses, jeux et rires. Avec ces nouvelles comptines chantées en arabe, les enfants retrouvent un répertoire de qualité. La musique arabe y est présentée avec sa diversité et sa complexité: ornementations et fioritures, modes, rythmes et instruments traditionnels (oud: luth oriental, qânoun: cithare orientale, ney: flûte de roseau et percussions: tambourin sur cadre, riqq et darbouka). Un voyage au pays des mille et une nuits.
- Contient
- Le canard
- Abeille
- Nuit de la destinée
- Sais-tu
- Chanson de la mère
- Abou-Saadiyah
- Pluie
- Le printemps
- Si j'étais un oiseau
- Le corbeau
- Jeu de l'oiseau
- Le chameau et l'âne
- Noces de la nature
- Le canal
- L'araignée
- L'alphabet
- La lune
- La cigale
- L'épervier
- La poule
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Musique audio - 2005 - Comptines pour enfants seulement / Abed Azrié, comp.
Disponible à MEDIATHEQUE ANGE ABRATE
Jeunesse | J 8.11 AZR | Disque compact | En rayonAutre format
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Biographie

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Biographie

Abed Azrié (arabe : عابد عازرية), né à Alep en 1946 est un chanteur et compositeur français1, auteur de deux oratorios, quinze albums de chants, de plusieurs musiques de films et plusieurs livres dont la traduction de l'épopée de Gilgamesh en français23. Il naît à Alep et, après plusieurs années passées à Beyrouth, il s’installe à 21 ans à Paris où il étudie la musique classique occidentale. Il y traduit en français de la poésie classique, comme l’Épopée de Gilgamesh écrite en sumérien Abed Azrié naît à Alep en le 24 novembre 1946. Enfant doué pour le chant, il est soliste lors de la messe quotidienne de son école syriaque et "écouter de belles voix" devient pour lui un plaisir aiguë, qu'il s'agisse de passer ses dimanches à courir d'un service d'église à l'autre et d'un rite à l'autre, ou de participer aux rites musulmans et aux fêtes kurdes ou arméniennes. Réfractaire aux conventions culturelles de sa ville natale, féru de cinéma hollywoodien et de musiques populaires d'occident et, surtout, de littérature et de poésie d'Europe et d'Orient, il se lie très tôt d'amitié avec des poètes d'Alep et de Beyrouth où il se rend souvent. Le baccalauréat en poche, il vient en France pour la première fois en 1965, et il s'y installe définitivement en 1967 dans le but d'y apprendre à écrire la musique "une musique nouvelle". Il acquerra la nationalité française en 1982. Dès le début de sa carrière, sa façon de travailler présente des caractéristiques qui ne se démentiront pas : une musique composée au service de textes choisis avant tout pour leur esprit rebelle — il entend s'adresser à l'être humain dans ce qu'il a de plus universel et de plus contemporain — et écrits dans des langues auxquelles le lie sa sensibilité personnelle ; un travail sur la durée, souvent entamé longtemps avant la "sortie" de l'œuvre, et repris par la suite dans un souci de perfectionnement. Pour son premier album, en 1971, il met en musique des poètes contemporains du Proche-Orient et, déjà, il étudie la mythologie de Sumer et les textes des auteurs soufis du IXème au XIIIème siècles. L'Épopée de Gilgamesh constitue un pivot dans son travail, littéraire comme musical. Il en établit le texte en arabe à partir de fragments divers et il en écrit une traduction française qui figure parmi celles qui font autorité. Sa première mise en musique, en 1977, fait date. Il reprendra plus tard ce travail pour l'enrichir, avec nouvelle version en 2011 . Entretemps, il a écrit un autre oratorio, L'Évangile selon Jean. En 1982, juste après la mort de sa mère, il se retire à la campagne et commence à travailler à un oratorio sur l'Évangile. En parallèle, il approfondit sa connaissance des auteurs soufis et des textes des premiers moines chrétiens d'Orient. De retour à Paris, il compose sur des textes avec de nouvelles sonorités : l'espagnol pour Suerte, le vénitien pour Venessia. Et il entame une autre œuvre de longue haleine, autour des textes d'Omar Khayyam. Le travail sur L'Évangile, commencé en 1982, se matérialise en 2001 par une première création de L'Évangile selon Jean chanté en arabe, langue aujourd'hui la plus proche de l'araméen parlé à l'époque de Jésus. Une seconde version de cet oratorio pour solistes, choristes et orchestre d’Orient et d’Occident est créée en 2009 à l'Opéra de Damas, et jouée au festival des musiques sacrées de Fez, à l'Opéra de Marseille et à l'Opéra de Nice. En mai 2011, il rend hommage au poète Adonis en lui dédiant un récital de chants donnés à l'Institut du Monde arabe. En 2012 et 2013, il enregistre pour la première fois un album d'après des textes écrits dans une langue non méditerranéenne, l'allemand, pour une création dans laquelle il fait se répondre des textes de Hâfez et de Goethe. Cette œuvre est créée en octobre 2013 au théâtre de l'atelier, dans le cadre du Festival d'Île de France. Une cantate sur un texte de Jean Cocteau et un album de chants en français sont en préparation pour l'année 2014. Dès le début de sa carrière, sa façon de travailler présente des caractéristiques qui ne se démentiront pas : une musique composée au service de textes choisis avant tout pour leur esprit rebelle — il entend s'adresser à l'être humain dans ce qu'il a de plus universel et de plus contemporain — et écrits dans des langues auxquelles le lie sa sensibilité personnelle ; un travail sur la durée, souvent entamé longtemps avant la "sortie" de l'œuvre, et repris par la suite dans un souci de perfectionnement. Pour son premier album, en 1971, il met en musique des poètes contemporains du Proche-Orient et, déjà, il étudie la mythologie de Sumer et les textes des auteurs soufis du IXème au XIIIème siècles. L'Épopée de Gilgamesh constitue un pivot dans son travail, littéraire comme musical. Il en établit le texte en arabe à partir de fragments divers et il en écrit une traduction française qui figure parmi celles qui font autorité. Sa première mise en musique, en 1977, fait date. Il reprendra plus tard ce travail pour l'enrichir, avec nouvelle version en 2011 . Entretemps, il a écrit un autre oratorio, L'Évangile selon Jean. En 1982, juste après la mort de sa mère, il se retire à la campagne et commence à travailler à un oratorio sur l'Évangile. En parallèle, il approfondit sa connaissance des auteurs soufis et des textes des premiers moines chrétiens d'Orient. De retour à Paris, il compose sur des textes avec de nouvelles sonorités : l'espagnol pour Suerte, le vénitien pour Venessia. Et il entame une autre œuvre de longue haleine, autour des textes d'Omar Khayyam. Le travail sur L'Évangile, commencé en 1982, se matérialise en 2001 par une première création de L'Évangile selon Jean chanté en arabe, langue aujourd'hui la plus proche de l'araméen parlé à l'époque de Jésus. Une seconde version de cet oratorio pour solistes, choristes et orchestre d’Orient et d’Occident est créée en 2009 à l'Opéra de Damas, et jouée au festival des musiques sacrées de Fez, à l'Opéra de Marseille et à l'Opéra de Nice. En mai 2011, il rend hommage au poète Adonis en lui dédiant un récital de chants donnés à l'Institut du Monde arabe. En 2012 et 2013, il enregistre pour la première fois un album d'après des textes écrits dans une langue non méditerranéenne, l'allemand, pour une création dans laquelle il fait se répondre des textes de Hâfez et de Goethe. Cette œuvre est créée en octobre 2013 au théâtre de l'atelier, dans le cadre du Festival d'Île de France. Une cantate sur un texte de Jean Cocteau et un album de chants en français sont en préparation pour l'année 2014.Dès le début de sa carrière, sa façon de travailler présente des caractéristiques qui ne se démentiront pas : une musique composée au service de textes choisis avant tout pour leur esprit rebelle — il entend s'adresser à l'être humain dans ce qu'il a de plus universel et de plus contemporain — et écrits dans des langues auxquelles le lie sa sensibilité personnelle ; un travail sur la durée, souvent entamé longtemps avant la "sortie" de l'œuvre, et repris par la suite dans un souci de perfectionnement. Pour son premier album, en 1971, il met en musique des poètes contemporains du Proche-Orient et, déjà, il étudie la mythologie de Sumer et les textes des auteurs soufis du IXème au XIIIème siècles. L'Épopée de Gilgamesh constitue un pivot dans son travail, littéraire comme musical. Il en établit le texte en arabe à partir de fragments divers et il en écrit une traduction française qui figure parmi celles qui font autorité. Sa première mise en musique, en 1977, fait date. Il reprendra plus tard ce travail pour l'enrichir, avec nouvelle version en 2011 . Entretemps, il a écrit un autre oratorio, L'Évangile selon Jean. En 1982, juste après la mort de sa mère, il se retire à la campagne et commence à travailler à un oratorio sur l'Évangile. En parallèle, il approfondit sa connaissance des auteurs soufis et des textes des premiers moines chrétiens d'Orient. De retour à Paris, il compose sur des textes avec de nouvelles sonorités : l'espagnol pour Suerte, le vénitien pour Venessia. Et il entame une autre œuvre de longue haleine, autour des textes d'Omar Khayyam. Le travail sur L'Évangile, commencé en 1982, se matérialise en 2001 par une première création de L'Évangile selon Jean chanté en arabe, langue aujourd'hui la plus proche de l'araméen parlé à l'époque de Jésus. Une seconde version de cet oratorio pour solistes, choristes et orchestre d’Orient et d’Occident est créée en 2009 à l'Opéra de Damas, et jouée au festival des musiques sacrées de Fez, à l'Opéra de Marseille et à l'Opéra de Nice. En mai 2011, il rend hommage au poète Adonis en lui dédiant un récital de chants donnés à l'Institut du Monde arabe. En 2012 et 2013, il enregistre pour la première fois un album d'après des textes écrits dans une langue non méditerranéenne, l'allemand, pour une création dans laquelle il fait se répondre des textes de Hâfez et de Goethe. Cette œuvre est créée en octobre 2013 au théâtre de l'atelier, dans le cadre du Festival d'Île de France. Une cantate sur un texte de Jean Cocteau et un album de chants en français sont en préparation pour l'année 2014. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.