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La princesse jaune / Camille Saint-Saëns, comp.
Musique audio
Edité par Palazzetto Bru Zane - 2021
Camille Saint-Saëns, artiste globe-trotter, compose en 1872 La Princesse jaune ; l’oeuvre illustre l’engouement japonisant du moment. Kornélis, campé par le ténor Mathias Vidal, ne rêve que pays du Soleil-Levant. Sous emprise d’un philtre hallucinogène, il s’éprend de Ming, princesse fantasmée. Sa cousine Léna - la soprano Judith van Wanroij - se désespère de cette passion et n’ose avouer ses propres sentiments à Kornélis, qui reviendra à la raison. La durée de cet opéra permet à cet enregistrement d’offrir, en complément lyrique, une version inédite des six Mélodies persanes de Saint-Saëns, donnant l’occasion de tirer différemment le fil d’un exotisme tourné vers d’autres horizons. Ces oeuvres sont portées par l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, sous la baguette de Leo Hussain.
- Contient
- La princesse jaune, Mélodies persanes, op. 26
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Musique audio - 2024 - Reflet / Sandrine Piau, S
Disponible à MEDIATHEQUE ANGE ABRATE
Adulte | 399 PIA | Disque compact | En rayonAutre format
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Biographie
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Biographie

Sandrine Piau, après avoir rencontré William Christie au CNSM de Paris, où elle faisait ses études de harpe, est entrée dans le monde de la musique baroque et a collaboré avec les chefs les plus renommés dans ce répertoire : William Christie, Christophe Rousset, Hervé Niquet, Fabio Biondi, Gérard Lesne et bien d'autres. « Au départ, rien ne m’y prédestinait, d’autant plus que j’étais harpiste "moderne", je ne baignais pas du tout dans le baroque. William Christie, Christophe Rousset et tant d’autres ont clairement orienté ma vie musicale. De plus, ce milieu baroque était très perméable. Rencontrer un chef vous faisait entrer dans une sorte de famille et vous les rencontriez tous! », dit-elle en interview[1]. Mais la soprano a toujours refusé de se cantonner au baroque. Elle aborde notamment des rôles du répertoire classique : Weber et surtout Mozart où elle excelle, compositeur dont elle nourrit l'interprétation des œuvres de son expérience de baroqueuse : « il y a tous ces opéras seria qui sont moins souvent joués que la trilogie ou la Flûte enchantée. Des ouvrages comme Mitridate sont encore sur le modèle de l’opera seria haendélien avec des da capo, et les références au baroque ne peuvent qu’aider à la compréhension des ornements, écrits par Mozart », ajoute-t-elle[2]. Ce seront alors Servillia (La Clemenza di Tito), Pamina (Die Zauberflöte), Constance (Die Entführung aus dem Serail). Également amoureuse d'un répertoire vingtiémiste, elle ne fait que de rares incursions dans l'opéra du XIXe, citons toutefois ses interprétations des rôles de Nanetta (Falstaff de Verdi), Wanda (La Grande-Duchesse de Gérolstein d'Offenbach) et Sophie (Werther de Massenet). On la voit toutefois beaucoup plus aujourd'hui dans un répertoire plus récent : « j’enchaîne avec le Songe d'une nuit d'été de Britten puis Pelléas et Mélisande. J’ai également un Rosenkavalier en projet, donc des choses finalement très éclectiques. Hormis ce gros trou du XIXe siècle, tout m’interpelle ! [...] Prochainement, je vais chanter les Illuminations de Britten à Londres »[3]. Sandrine Piau se consacre également au lied et à la mélodie. Elle a enregistré des mélodies de Debussy avec Jos van Immerseel chez Naïve, et plus récemment l'album Évocation, fait de lieder et de mélodies de Debussy, Ernest Chausson, Richard Strauss, Zemlinsky, Charles Koechlin et Arnold Schoenberg, en compagnie de la pianiste Susan Manoff. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.